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 L'invitation (Privé Link) Partie 1

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Misao

Princesse des Ténèbres
Misao


Féminin Messages : 37
Date d'inscription : 12/12/2011
Âge : 28
Localisation : Somewhere in this world... or not...
Humeur : "We'll tear your soul apart"

Mon Hylien(ne)
Nom: Misao
Race: Hybride (Hylienne et Gerudo)
Âge: 16 ans

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MessageSujet: L'invitation (Privé Link) Partie 1   L'invitation (Privé Link) Partie 1 EmptyMer 23 Mai 2012, 8:37 pm
Il était toujours surprenant d’atteindre ce niveau de concentration. Lorsque presque aucune pensée ne traversait votre esprit, que vous pouvez entendre distinctivement votre cœur battre dans votre poitrine. C’était exactement ce niveau que je venais tout juste d’atteindre. Le silence se fit aussitôt dans mon esprit. Je n’entendais même plus le vent souffler autour de moi. Parfaitement immobile, j’attendis quelques instants.
Enfin, je lâchais la flèche qui fila droit sur la cible. Elle se figea à quelques centimètres d’une de ses consœurs. En plein dans le mile.
Un sourire satisfait apparut sur mes lèvres. Sur les huit dernières flèches que j’avais tirées, il s’agissait de la seule qui avait atteint le milieu. Certaines avaient pourtant été très proches, mais aucune avait aboutie exactement à l’endroit que j’espérais.
En même temps, je me trouvais dehors, sous un soleil brûlant, les pieds nus dans le sable et un vigoureux vent fouettant ma queue de cheval faite à la va-vite tout en soulevant des masses de sable granuleux. C’était justement ce vent qui rendait un tir parfait très difficile. Il fallait constamment réajuster son tir pour ne serait-ce espérer toucher la cible.
Pourquoi ne m’entrainais-pas à l’intérieur comme je le faisais habituellement alors ? Précisément pour m’habituer à tirer sous d’aussi mauvaises conditions. Tirer sur une cible dans un terrain d’entrainement intérieur sans le moindre vent devenait simple dès qu’on avait compris le truc, mais je savais pertinemment qu’un ennemi se trouvait plus souvent hors des murs et ne resteraient généralement pas planté là en attendant que je tire. Les animaux étant rare dans le désert, trouver de bonnes cibles en mouvement était difficile. Je me contentais donc d’une cible ordinaire, apportée dehors par mes soins. Après tout, il fallait bien que ces cibles servent à quelqu’un, rares étaient les Gérudos qui s’abonnaient au tir à l’arc.
Encore une preuve de ma différence avec les autres filles, mais je préférais de loin maitriser plusieurs armes. Qui sait dans quelles conditions se dérouleraient mes peut-être futurs combats ? Oui, j’étais un peu paranoïaque par moments.
En fait, j’aimais bien tirer à l’arc tout simplement. Ça nécessitait plus de concentration et moins d’effort physique que le maniement d’épée ou de sabre. Alterner devenait donc des plus intéressants, même s’il m’arrivait de douter d’avoir besoin d’utiliser mes capacités un jour. La paix était de retour, tout le monde était content, le soleil brillait dans le ciel et des arcs-en-ciel rajoutaient de la couleur dans un paysage déjà magnifique.
Bon OK, ici, dans le désert, les filles continuaient de s’entrainer comme d’habitude, guerre ou pas guerre, comme dans n’importe quelle société, le bonheur était relatif à la personne, le soleil ne cessait presque jamais de briller dans le coin et, vu notre pluie quasi-annuelle, les Déesses pouvaient me maudire si j’avais déjà vu un seul foutu arc-en-ciel. Pour ce qui est du paysage, bah ça restait un désert. Il revêtait un côté charmant, mais je m’imaginais mal m’émerveiller à ce point pour un bac à sable géant. Par contre, les couchés de soleil étaient magnifiques même si je suppose qu’ils doivent être magnifiques un peu partout. Bref…
En soupirant, je défis ma queue de cheval. À force de se faire maltraiter ainsi, elle était dans un état lamentable de toute façon. Moi-même, je ne pouvais pas vraiment en dire plus. Après avoir passé plusieurs heures sous ce soleil de plomb (se tirer du lit à l’aube est un calvaire, je vous le dis), j’avais transpiré à grosses gouttes, ma peau avait légèrement rougie, mes vêtements étaient couverts de grains de sables et, maintenant, des mèches de cheveux emmêlés me tombaient devant la figure. Un mouvement vaguement irrité, je ramenais ces mèches rebelles derrière mes oreilles. Je savais par expérience qu’elles reviendraient à l’assaut d’ici quelques secondes, mais tant pis.
Je devrais peut-être songé à rentrer. La journée était tout de même encore jeune, mais la fatigue commençait à se faire sentir. Retourner dans ma chambre (aka « ma cachette », « mon repère », « mon endroit préféré en ce bas-monde », « l’endroit interdit à quiconque n’ayant une autorisation valide de l’auto-proclamée maîtresse ultime et suprême de la pièce, en l’occurrence moi » et « là où je fais des imbécilités quand ça me tente », bref, c’est un endroit tout simplement génial) me paraissait une bonne idée. Il allait juste falloir que je ramène la cible au gymnase. Rah, je détestais devoir faire ça, surtout avec mon incompétence en matière de « transporter des objets aussi/plus grands que soi ». À tous les coups il m’arrivait quelque chose de stupide (exemple : me retrouver coincée sous ledit objet après qu’il m’ait tombé dessus). En attendant, restée là à fixer bêtement la cible n’avancerait à rien.
Ce qui ne m’empêcha pas de le faire pendant plus d’une minute. Dépitée, j’allais récupérer mes flèches. La vie pouvait se montrer compliquée parfois. Soupirant et ramenant mes cheveux à l’ordre de nouveau, une idée me traversa l’esprit. Bon d’accord, je n’étais pas supposée user de mes pouvoirs de cette façon mais… qui m’en tiendrait rigueur ?
Concentrée à nouveau sur mon travail, je levais lentement ma main jusqu’à que mon bras soit parfaitement tendu vers l’avant et que le bout de mes doigts soit au niveau de mes yeux. La cible s’ébranla quelque peu avant de se soulever d’environ cinq ou six centimètres.
Déesses, qu’il pouvait être bon d’être une sorcière ! Ou mage si vous préférez, ou fille-possédant-des-pouvoirs-spéciaux ou… peu importe le terme. Maintenant, il ne me restait plus qu’à faire léviter ce machin jusqu’à la forteresse et…
-Princesse Misao !
Je sursautai violemment. Le fil invisible qui liait mon esprit à la cible fut rompu avec autant de violence, si bien que cette dernière retomba lourdement sur le sol, soulevant une petite quantité de sable du même coup. La gravité venait tout juste de reprendre ses droits. Je restais figée pendant quelques secondes avant de me retourner.
Une Gérudo arrivait dans ma direction. Par réflexe, je reculais d’un pas.
-Misao… hum, princesse, répéta-t-elle en s’arrêtant à ma hauteur.
-Hum, présente, répliquai-je fronçant les sourcils, Qu’est-ce qu’il y a ? Et, par pitié, arrêtez de m’appeler « princesse »…
Je détestai ce terme complètement utile que les autres avaient l’habitude de rajouter devant mon nom. Pourtant, j’avais beau le leur répéter, on aurait dit que quelqu’un l’avait gravé au fer rouge dans leur cerveau. L’habitude je suppose. Je ne devais pas me plaindre lorsque j’en étais encore à apprendre à marcher.
-Nabooru vous demande à la forteresse, elle dit que c’est urgent.
Je la dévisageai. La chef de notre tribu voulait me voir ? Pourquoi ? Je cherchais dans mes souvenirs une bêtise que j’avais pu faire qui pourrait me causer des ennuies et, n’en trouvant aucune, je supposai que ce n’était pas pour me ****, à moins qu’il y ait erreur. J’haussai finalement les épaules.
-D’accord, lâchai-je, laissez-moi juste le temps de ramener la cible et j’irais la voir.
-Non, laissez la cible à sa place, on s’en occupera. Contentez-vous de vous rendre à la forteresse aussi vite que possible.
La Gérudo ne semblait pas paniquée, qu’est-ce que qui pouvait solliciter ma présence aussi rapidement ? Bon, tant que je n’aie pas à porter cette satanée cible…
-Comme vous voulez…
Après l’avoir remercié d’un hochement de tête et avoir vérifié d’un coup d’œil que je n’oubliais rien, je me mis en marche. La forteresse n’était pas vraiment loin et je ne jugeais pas qu’il s’avérait nécessaire de courir. Malgré cela, j’hâtai le pas. Valait mieux ne pas faire attendre Nabooru.
Mon expression s’assombrit quelque peu lorsque je croisai plus Gérudos. Je ne pouvais pas m’empêcher de songer à quel point j’étais différente d’elles. Ces femmes guerrières étaient toutes grandes, élancées, puissantes tout en restant incroyablement agiles, la peau sombre à force d’encaisser les rayons brûlants du soleil et avec des cheveux roux flamboyants.
De mon côté, j’étais plutôt petite sans trop l’être et d’apparence beaucoup plus fragile, ce qui ne m’avantageait pas vraiment au niveau de la force physique. Par contre, je pouvais me montrer surprenaient rapide et agile quand il le fallait. Ma peau était sensiblement plus pâle et mes cheveux, bruns bien qu’il m’arrivait d’y discerner des reflets plus roux. Pour ce qui est des yeux, ils étaient vert sombre avec de petites tâches noisettes.
Bref, je faisais plutôt tâche dans le paysage. Voilà ce qui advenait lorsqu’un des parents était Gérudo et l’autre Hylien je suppose. Trop Gérudo pour être Hylienne et trop Hylienne pour être parfaitement Gérudo, mais j’étais née et j’avais passé mon enfance dans le désert, alors j’appartenais au désert. Du moins, je supposais.
Au mieux, personne ne me juger à mon apparence (ouvertement en tout cas). Peut-être à cause de ce terme, « princesse » qui me suivait partout où j’allais alors que je ne l’avais jamais mérité. Nabooru était notre chef… et je me demandais souvent pourquoi elle agissait avec moi comme si j’étais sa seconde… voire sa sœur par moment.
Une étrange sensation au niveau de me jambe m’arracha de mes pensées. La sensation en question remonta rapidement le long de mon dos pour finalement arriver à mon épaule gauche.
-Salut Volvy, murmurai-je en caressant l’adorable fennec au pelage clair niché dans mon cou, Où est-ce que tu étais passé ?
Comme toute réponse, il émit une sorte de ronronnement. Volvy, officiellement « mon fennec-de-compagnie-dont-je-laisse-supposément-trop-de-libertés-même-si-tout-le-monde-apprécie-le-fait-que-je-le-laisse-faire-sa-vie-tout-seul-puisque-ça-ne-les-obligent-pas-de-trouver-de-la-nourriture-pour-lui-tout-le-temps » et officieusement mon meilleur ami à vie, faisait partie intégrante de ma vie. Il pouvait partir autant une heure que plusieurs jours, il finissait toujours par revenir sans crier gare. Je l’aimais trop ! Et, à défaut d’avoir une vraie peluche, il faisait parfaitement l’affaire.
Je n’étais qu’à quelques pas de la forteresse alors qu’un autre animal me fonça dessus (oui, j’étais en demande aujourd’hui). Sauf que, cette fois, il s’agissait d’une magnifique jument à la robe aussi noire qu’une nuit sans lune avec quelques tâches blanches ici et là qui piaffa d’un air désapprobateur une fois immobilisée (à cinq centimètres de moi seulement, autant vous dire qu’une seconde de plus et je me faisais foncer dedans).
-Oui oui, Blaze, je suis désolée d’être partie sans toi, mais tu dormais encore quand je suis partie et ce n’était pas suffisamment loin pour que ta présence soit nécessaire, soupirai-je tapotant doucement son encolure.
Je remarquai soudainement une Gérudo furibonde qui se ramenait. Pourquoi avais-je l’impression que Blaze n’avait pas l’autorisation de se mettre à galoper furieusement dans ma direction ?
-Ma belle, tu risques de passer un sale quart d’heure si tu as défoncé l’écurie, rigolai-je.
Je savais qu’elle ne l’avait pas fait, elle devait juste faire une petite promenade avec la Gérudo avant de sentir ma présence. Les quelques chevaux que possédaient notre peuple n’étaient pas utilisés tous les jours, ça ne signifiait pas qu’on allait les laisser s’affaiblir dans leur étable.
-Nabooru me demande, Blaze, alors je ferais mieux de ne pas rester là. Mais promis, on ira se promener bientôt.
La jument posa son museau dans mes cheveux en soufflant pour me signifier que ce n’était pas grave, geste qui lui valut un coup de patte joueur de la part d’un Volvy n’appréciant guère d’être ignoré.
Reprenant mon chemin, je laissai Blaze aux bons soins de la Gérudo qui ne m’adressa même pas la parole et se contenta de prendre un air buté.
Il me fallut moins de deux minutes pour trouver Nabooru. Elle discutait vivement avec deux consœurs et m’adressa un sourire éblouissant à mon arrivée. Je ne pus m’empêcher de penser que j’aurais dû prendre le temps de me changer.
-Misao ! me salua-t-elle, j’ai une grande nouvelle !
Je fronçai les sourcils, dubitative. Au moins, la situation n’était pas grave.
-Qu’est-ce qui se passe ?
-Ce sera bientôt l’anniversaire du jour où le Héros du Temps a ramené la paix en Hyrule, alors toutes les élites de chaque race sont invités au château d’Hyrule, ce qui m’inclut bien évidemment.
-Ah… c’est chouette, commentai-je sans réel entrain.
Je m’étais légèrement crispée en entendant « Héros du temps », mais j'appréciais la façon dont elle avait présenté la chose.
-Mais qu’est-ce que ça a à voir avec moi ? Tu ne veux quand même pas me laisser à la tête de notre clan pendant ton absence ?
Manquerait plus que ça… Par chance, Nabooru secoua la tête.
-Eh non ma jolie. Je t’inclus dorénavant officiellement dans l’élite des Gérudos. Alors prépares tes affaires, nous partons demain à l’aube.

Je me dirige vers le Marché d'Hyrule, voir le Rp L'invitation (Privé Misao) Partie 2 avec Link pour la suite.
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